Faut-il amasser le plus d’argent possible pour pouvoir être libre ensuite ?

C’est une attitude extrêmement banale, et désastreuse pour nos existences quotidiennes.

Voilà le schéma habituel : Que l’on soit salarié, indépendant ou chef d’entreprise n’y change rien, c’est toujours le même principe. On travaille dur, on accumule le maximum, et ensuite… on part à la retraite si on a réussi à tenir jusque-là.

Un nombre impressionnant de personnes dans nos sociétés modernes considèrent qu’il est normal de travailler d’arrache-pied toute sa vie pour “être tranquille” dès que l’on a mis suffisamment de côté…

Mauvaise idée !

Soyons réalistes : vous n’aurez jamais assez

Outre que la majorité d’entre nous gagne à peine par mois de quoi vivre, payer les factures, les crédits, prévoir les études des enfants, etc., il faut rajouter une maladie terrible qui touche de plus en plus nos concitoyens – et peut-être vous-même : l’endettement.

C’est une spirale infernale et qui s’explique aisément.

La société telle que nous la connaissons aujourd’hui est un véritable chant de sirènes discontinu qui prône sans cesse la valeur de la possession.

Qu’êtes-vous, de nos jours, sans écran plasma, sans voiture dernier cri, sans PlayStation ou autre plateforme de jeu ?

Des chaussures aux logements, des parfums aux appareils électroménagers, nous sommes assaillis de besoins que l’on nous crée de toutes pièces, et résister à ces sirènes s’avère un exercice de haute lutte !

Il faut aller dans des coins bien reculés de la planète pour ne pas retrouver ces signes extérieurs de la civilisation, ou du moins ces stigmates…

Je ne critique pas la télévision – même si je ne suis pas un fan, loin de là ! – en tant que telle, ni même ces achats presque compulsifs qui répondent à un besoin que l’on a créé pour nous de toutes pièces.

Après tout, c’est humain. Cela fait partie de nos conditionnements d’homme et de femme modernes : On veut, on achète. Même si on n’en a pas les moyens.

Et après tout, comme je les comprends, ces hommes et ces femmes qui travaillent comme des ânes toute leur vie et souhaitent pouvoir s’offrir autre chose que de la nourriture et de quoi survivre, au moins de temps en temps !

Tout le monde a besoin de rêve…

Dommage que ces rêves soient, le plus souvent, des produits qui ne leur apporteront au final pas grand-chose. J’ai connu, et je connais encore, de nombreuses personnes surendettées qui vivaient bien au-delà de leurs maigres moyens, et qui mettront 10 ou 20 ans à éponger leurs dettes, quand elles le peuvent, car pour certaines c’est la rue.

Mon but n’est certes pas de vous faire un cours de morale, ni de culpabiliser encore davantage les personnes qui cèdent ou ont cédé aux sirènes de notre société de consommation.

Non, mon but est de simplement vous faire réfléchir :

Avez-vous vraiment besoin de tout ce que vous achetez ?

Et si vous n’en n’avez pas besoin, est-ce qu’au moins vos achats vous procurent un réel bonheur ?

Est-ce à dire que nous devons devenir des ascètes ? Vivre avec le minimum vital et mépriser toutes les bonnes choses que nous propose notre société de consommation ?

Si cela vous amuse, je vous en prie, allez-y ! Après tout, vous pourriez y trouver une certaine satisfaction…

Mais en ce qui me concerne, ce n’est certes pas le but de mon existence. J’aime la vie, le confort, les bonnes choses, et je ne compte pas y renoncer. Il y a simplement une autre manière de voir les choses.

Au-delà de l’aspect consommation – souvent effrénée – il faut également remettre en cause l’adage voulant qu’un jour, pas si lointain, nous pourrons cesser de travailler et enfin être heureux.

Nous nous créons tellement de besoins que nous augmentons du même coup la nécessité d’y répondre, et nous devons travailler encore plus et encore plus longtemps !

Voir ces femmes et ces hommes travailler parfois 18 heures par jour, jusqu’au bord de l’épuisement, pour s’offrir quelques semaines de vacances par an et arriver péniblement à une misérable retraite dont ils ne profiteront jamais vraiment… Cette vision est désespérante, non ?

La majorité des chefs d’entreprise ou des salariés qui se sont battus ainsi toute leur vie, pour arriver enfin à la retraite, se retrouvent d’un seul coup sans activité pour combler le vide d’une existence où ils ont perdu tous leurs repères… Mais nous reviendrons sur cet effet pervers.

La question est :

Pourquoi attendre ?

Avez-vous envie de prendre votre retraite après 40 et quelques années de dur labeur, ou bien rêvez-vous de faire ce que vous aimez avec les moyens de le faire tout au long de votre vie active ?

Si la réponse est oui à la 2e question, alors continuons…

Cet article est un extrait du livre de Tim JONES « Comment Avoir Plus de Temps et Plus d’Argent pour Réaliser vos Rêves« . Vous pouvez le télécharger gratuitement en utilisant le code timjokdo sur cette page

1 réflexion sur “Faut-il amasser le plus d’argent possible pour pouvoir être libre ensuite ?”

  1. Bonjour à toutes, à tous, bonjour Pascal,
    Je ne compte pas, je ne compte plus les personnes qui autour de moi compensent leurs complexes d’infériorité par des vêtements, des vacances, des voitures, des sorties, des compagnes hors de pris…
    Je ne compte pas non plus le nombre de personnes frustrées par le manque de respect, d’intérêt, de reconnaissance, d’affection, d’amour… Pas plus que je ne compte celles et ceux qui compensent complexes et frustrations par des expédiants aux addictions complexes… Je ne compte pas non plus parmi toutes ces personnes qui sont et se rendent tellement malheureuses… qu’elles n’entrevoient plus que la RETRAITE..! QUI oublient que TOUT se prépare, la retraite mieux que le reste: SI il est logique de penser « économies », il est surtout adulte et responsable de penser « état physique et mental ! » En veillant à son hygiène physique, alimentaire, relationnelle et mentale. A quoi bon avoir des « économies »… A quoi bon parvenir à l’âge de la retraite pour voir passer les trains, ne pas se donner d’amour, éviter de partager du bon temps, finir grabataire ??? A quoi bon avoir travaillé d’arrache-pieds, s’être privé, avoir économisé toute sa vie et ne pas parvenir à l’âge de la retraite, manger les pissenlits par la racine ou manquer de trimestres..!?

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